Le livre de Jean Kersco P0
Création le 11 mai 2007
Modification 1 : 27 mars 2013
La première édition est épuisée Vous avez peut-être une chance sur Amazon ! Mais dépêchez-vous. Cependant la moitié des chapitres a été publiée sur DAKERSCOCODE :
http://dakerscocode-ext.blogspot.fr/search/label/-Extraits%20du%20livre
Préfacé par le général Maurice Faivre, ce livre sort des sentiers battus, et en particulier du sentier de la guerre.
L'introduction rappelle la justification officielle de l'attaque française sur Alger en 1830. Puis le récit devient anecdotique et romancé, voire intimiste. On fait la connaissance de François, étudiant volontaire en Algérie lors d'un stage "Armée-Jeunesse". On est en 1959, et François constate que la pacification est très relative et que ceux des pieds-noirs qu'il rencontre ont une vision plutôt irresponsable de la situation. Il fraternise avec Hassan - qu'il soupçonne d'être un cadre du FLN - lequel lui confie son pessimisme sur la suite des événements.
Au lendemain du putsch, en 1961, on retrouve François, toujours volontaire, mais alors sous-lieutenant, à la tête d'une S.A.S. (Section Administrative Spécialisée) dévoilant ses recettes pour résoudre avec un maximum d'humanisme - mais non sans fermeté - les problèmes qu'il doit affronter : grève insurrectionnelle, scolarisation des mechtas, intégration à (et non de) la population, petites astuces de contre-guerilla, discipline de son escorte, douloureuse affaire des "harkis", etc...
En prime, il se paie le luxe de se faire inviter - officieusement - par le responsable de l'organisation des fêtes de l'Indépendance algérienne dans une grande ville de l'Algérie, et découvre le comportement bienveillant de la population à son égard, alors qu'à quelques centaines de kilomètres, plus à l'ouest, c'est le drame (Oran).
Autant le corps du livre est focalisé sur la période 1961/1962, autant l'épilogue est une réflexion rapide sur l'action de nos responsables politiques et militaires de 1830 à ... 2030, à l'occasion des divers conflits dans lesquels la France s'est engagée. Ce "bonus" se présente sous la forme d'un dialogue entre l'auteur et personnage, 45 ans plus tard, dialogue proposé comme héritier de la philosophie du stoïcisme.